NafisaLes Brestois sont apparus hagards après leur débâcle en quart de finale de la Coupe de France, ce mercredi face à Dunkerque (2-3). Un sentiment unanimement partagé.
” C’est dommage. “La formule d’Hugo Magnetti est lourde de sens et en dit long sur l’état des brestois après leur débâcle face à Dunkerque (2-3) en quarts de finale de la Coupe de France, ce mercredi.
Les joueurs du Stade Brestois sont apparus touchés, les visages hagards, ne trouvant pas forcément d’explications à ce qu’ils venaient de vivre. Leur rêve de Stade de France s’est évaporé sous leurs yeux.
En dehors de toute réalité
On a reçu un coup de massue sur la tête, poursuit le relayeur abasourdi. Dans le vestiaire, c’est compliqué.
Le capitaine Brendan Chardonnet, tout aussi sonné, apprendra plus tard que rien ne se dit dans le vestiaire : Un débriefing à chaud une fois c’est inutile. On en parlera à tête reposée.
Assassiné, désemparé lui aussi, Pierre Lees-Melou, n’a pas trouvé les mots pendant les quelques secondes qu’il a accordées à la presse : Il n’y a rien à ajouter. Je ne vous apprendrai rien ce soir.
Eric Roy a donc pris le relais : Je pense que c’est la plus grande désillusion depuis que je suis ici à Brest, que je vis. Dans un scénario comme ça, il y a des choses qui sont un peu en dehors de toute réalité. Leur réalité du moment.
Nafisa
