NafisaVainqueur du Stade Rennais (0-2) le week-end dernier, le LOSC relance une dynamique positive. Daniel Riolo, éditorialiste de l’After Foot, craignait pourtant le pire, voyant les Dogues manquer une multitude d’occasions.
Pâle début février, le LOSC a retrouvé des couleurs en s’imposant sur la pelouse du Roazhon Park (0-2) ce dimanche en clôture de la vingt-deuxième journée de Ligue 1.
Nabil Bentaleb, qui faisait son retour sur les terrains après avoir été victime d’un’un arrêt cardio-respiratoire, a ouvert la marque (80′) suivi de Chuba Akpom (86′).
Lille inflige à Rennes sa première défaite depuis l’arrivée d’Habib Beye sur le banc. Un résultat qui paraissait logique aux yeux de Daniel Riolo, et ce malgré quelques craintes vivaces sur le plan offensif.
” Lille joue bien, mais ça change la vie d’être efficace “
” C’était l’un des matchs que l’on voulait voir ce week-end, Daniel Riolo était très curieux avant le coup d’envoi. Sur ce qu’il a vu, il n’y a pas eu photo. Lille s’est montré largement supérieur, tout en étant extrêmement maladroit”il nuance rapidement.
Forcément, quand on voit ça, on revient plein de réflexions que l’on se fait sur les équipes qui jouent. Lille, ça joue bien, mais ça change la vie quand les joueurs sont efficaces. En ce moment, Jonathan David est en baisse de régime. Il n’était d’ailleurs même pas là. Edon Zhegrova manque à l’appel.
Ce sont deux gars qui ont fait une grande différence dans cette équipe. Maintenant on doit jouer avec Bakker Haraldsson qui est un milieu de terrain, un numéro 9 qui vient d’arriver et qui n’est PAS le plus adroit, même S’il a beaucoup de bonne volonté.
Si tu n’as pas les gars qui font la différence, tu peux toujours râler en disant que tu fais du beau jeu. Dernièrement, Lille en a un peu parlé “juge l’atorialiste de l’After Foot”.
Daniel Riolo poursuit en revenant sur la physionomie de la rencontre. Il estime que le LOSC, une fois la machine en marche, est devenu inarrêtable : “Sur ce match, on voit qu’il domine au milieu, ils récupèrent le ballon plus vite.
Il y a eu les quinze premières minutes où Rennes a essayé de mettre un gros pressing pour montrer qu’ils étaient là en mettant beaucoup d’impact. C’était très bien mais une fois que Lille a pris le ballon, c’était fini. Il y a une différence à tous les niveaux.
On parle d’une équipe qui joue la Ligue des champions et d’une autre qui est en bas du classement. Néanmoins, il fallait mettre les buts et l’histoire voulait que ce soit Nabil Bentaleb qui vienne récompenser une domination incontestable”, concluait-il, particulièrement heureux pour ce dernier, tout en vantant les mérites, un peu plus tard, d’Ayyoub Bouaddi.
Nafisa
