NafisaAvec dix-huit buts encaissés, l’équipe de l’Artois, qui se déplace à Montpellier ce vendredi (20h45), s’appuie sur la deuxième meilleure arrière-garde de L1. Un secteur qui a pourtant été profondément modifié à de nombreuses reprises cette saison.
Sauf surprise de dernière minute, le RC Lens alignera la même organisation défensive, ce vendredi soir à Montpellier (20h45), que celle qui lui a permis de ne pas encaisser de but en seconde période dimanche contre Angers (1-0) . Une première en termes de stabilité en cinq matchs.
Depuis la mi-décembre, l’équipe de l’Artois s’adapte aux blessures, aux départs (Khusanov, Samba le capitaine, Danso absent du groupe), aux choix (Koffi-Ryan, Sarr-Gradit qui s’est une nouvelle fois imposé) et/ou aux suspensions. Ce qui n’est pas de nature à favoriser la cohésion et l’efficacité. Avec une défense à trois à plat (Gradit-Sarr-Medina), l’équipe de Will Still devra confirmer à la Paillade que son animation défensive s’améliore.
“En termes de sécurité, il n’y a pas de différence majeure entre une défense à 3 ou à 4”, nous a expliqué le coach mercredi. “C’est plus une question de timing et de zone de pression plus ou moins haute, selon que l’adversaire joue avec des pistons (3-5-2) ou avec une double largeur (deux lignes de quatre). Défensivement, il y a plus de couverture quand on joue à 5. Si un piston sort, l’autre vient se rabattre sur le côté opposé et on termine à 4. Quand on joue à quatre dès le début, on favorise les latéraux pour qu’ils ne sortent pas trop vite. Ce sont les milieux de terrain qui prennent ce rôle (en allant chercher les joueurs extérieurs). “
Une défense à trois à Lens permet aux trois défenseurs centraux d’être plus proches les uns des autres. Pour gérer plus facilement l’axe et la profondeur. A quatre, les Sang et Or étaient plus souvent en danger dans l’axe. Will Still s’est adapté : ses deux défenseurs centraux sortent moins souvent.
“Avec son expérience, Mat (Ryan) a ce petit quelque chose en plus”
Nafisa
