NafisaDéfait hier lors de la 27e journée de Ligue 1, emporté par la furie strasbourgeoise après la pause (4-2), Lyon a peut-être perdu plus qu’un match. Le Racing est passé devant au classement et la Ligue des champions s’éloigne.
Et si c’était un tournant de la fin de saison ? L’OL s’est incliné hier soir à Strasbourg (4-2) dans un match décisif pour la qualification européenne.
Non seulement les quatre buts encaissés ont pesé lourd dans la balance, mais le Racing a profité de cette belle victoire pour dépasser son adversaire du soir et prendre la 5e place. Les Gones, désormais 6ème au classement, se sont inclinés au plus mauvais moment, alors qu’ils devaient lancer le sprint final.
Malgré l’ampleur du score, ils n’ont pas fait un mauvais match non plus, comme en témoignent leurs 11 tirs cadrés, tous après la pause. Mais cette statistique en dit long sur le problème qui a plombé Lyon hier : la finition.
Entre la barre transversale de Mikautadze à la 9e minute, la tête de Veretout à la 34e minute et le but hors-jeu de Nuamah, refusé à juste titre (40e minute), l’OL aurait pu prendre l’avantage à la mi-temps.
Le match aurait alors changé de dimension. “Nous avons fait une très bonne première mi-temps, il nous manquait ce but pour changer le cours du match”, regrettait Mikautadze à l’issue de la rencontre. Strasbourg en a profité dès le retour des vestiaires. “Nous ne finissons pas les actions que nous avons.
En deuxième mi-temps, on s’est fait manger tout cru pendant les 15 premières minutes”, ajoutait Clinton Mata dans l’aire d’interview. L’adresse, elle, n’a pas échappé aux Alsaciens, en lévitation dans cette seconde période.
L’OL perd très gros
Là où Lyon n’a pas cadré un seul tir en première mi-temps, le Racing a réussi à trouver la cible à 5 reprises en seconde période… pour 4 buts.
Une réussite totale pour les hommes de Liam Rosenior, qui ont marqué deux fois dans le premier quart d’heure après la pause. ” Là où on a failli, c’est dans les 5-10 premières minutes de la deuxième mi-temps “, analysait Corentin Tolisso. “
Nous savions qu’ils allaient vouloir revenir en force parce que nous avions bien joué en première mi-temps. Nous avons fait de bonnes choses, nous méritions de marquer. Nous nous sommes dit dans les vestiaires que nous allions revenir fort et que nous devions élever notre niveau de jeu. “
” Il s’en est fallu de peu, nous aurions dû rester plus forts pendant les 2-3 minutes où ils prenaient les corners les uns après les autres”, poursuit le capitaine lyonnais dans les tribunes de la Meinau. “
C’était un moment de faiblesse, il fallait rester fort. Ce but (de Santos, le premier du match) nous a fait mal à la tête. C’est psychologique. On ne pensait peut-être pas avoir un moment de faiblesse. Ce moment est arrivé au début de la deuxième mi-temps.
Il fallait être capable de résister, c’est là que nous avons échoué. Je pense que nous avons fait des erreurs évitables. “Jorge Maciel a parlé de la fatigue des internationaux mais surtout d’un manque de maturité qui risque de nous coûter cher au moment du bilan de la saison.
Nafisa
