NafisaLe bilan est positif pour Habib Beye, qui compte trois victoires et une défaite en quatre matchs depuis qu’il a pris ses fonctions à Rennes à la place de Jorge Sampaoli. Vendredi soir au Roazhon Park, les Bretons ont empoché trois précieux points face à Reims, mais la manière est d’oublier au plus vite, car le spectacle n’a pas été au rendez-vous.
Rapidement en tête grâce à un carton rouge champenois et un penalty marqué par Kalimuendo, Rennes a ensuite cessé de jouer, se contentant de ce court avantage jusqu’à la fin du match “….”.
Déjà déçus par la prestation contre Lille une semaine plus tôt, les supporters rennais attendaient plus de leur équipe et n’ont pas hésité à siffler malgré la victoire. Une attitude lunaire aux yeux de Daniel Riolo, qui n’a pas manqué de rappeler qu'”il y a moins de trois semaines, Rennes jouait le maintien.
Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui grâce aux trois victoires remportées par Habib Beye, qui ne méritait pas lui-même ces sifflets si la manière laisse à désirer. “Je n’ai pas compris qu’il siffle Beye après la victoire de Rennes contre Reims. Le match est vraiment pourri, à tenir jusqu’au bout.
En plus, la façon dont ça commence, avec un carton rouge, un péno et un but d’entrée de jeu et après il ne se passe plus rien, c’est nul “.a d’abord analysé le journaliste avant de poursuivre.
Riolo ne comprend pas les sifflets contre Beye
” Mais depuis le début de la saison, tout est catastrophique à Rennes. Ce n’est pas brillant, mais il y a 3 victoires et 1 défaite, ce n’est peut-être pas le moment de venir siffler, il faut attendre un peu. Il y a trois semaines, on parlait de Rennes pour jouer le maintien.
Ici, le maintien est acquis. Il faut laisser Beye s’installer, le laisser travailler. On a le droit de siffler, tout le monde est libre, mais il faut être un peu bêta pour siffler maintenant.
Ce n’est pas le moment de siffler” a dénoncé Daniel Riolo, dont “l’analyse risque forcément de ne pas plaire aux supporters rennais”. Ces derniers, habitués au beau jeu lors du premier passage de Julien Stephan puis avec Bruno Genesio, attendent beaucoup plus et Habib Beye le sait désormais. La victoire ne suffira pas à mettre le public breton dans la poche en fin de saison.
Nafisa
