L’avocat de Medhi Benatia s’exprime après la suspension de trois mois infligée au directeur du football de l’OM.
La sanction infligée à Medhi Benatia n’est pas du goût de l’OM.
Suspendu trois mois par la commission de discipline de la FFF pour son comportement lors de la 16e journée de Coupe de France entre l’OM et Lille (1-1, 3 tab 4), le 14 janvier dernier, le directeur du football marseillais ne la digère pas. D’autant que le président du LOSC, Olivier Létang, également impliqué dans les incidents survenus ce soir-là au Stade Vélodrome, n’a été mis à l’écart que pour un mois.

Derrière le dirigeant et l’ancien joueur, il y a un homme qui est aujourd’hui dans une situation où il y a de la colère, de la stupeur, un immense sentiment d’injustice et d’acharnement, dénonce son avocat Me Mathias Chichportich, dans Rothen s’enflamme sur RMC. Cette décision est indigne car elle est incohérente et disproportionnée. Cela fait 15 ans que je fais ce métier, (…) je n’ai jamais vu une décision aussi déséquilibrée et disproportionnée.”
L’OM va faire appel pour Medhi Benatia
Et le représentant du dirigeant olympien de poursuivre : “Je ne sais même pas comment la décision sera justifiée. Nous avons assisté à une audience rapide au cours de laquelle tout le monde a parlé extrêmement brièvement avec l’impression, quoi qu’on en dise, qu’il y avait déjà une orientation. L’arbitre a dit qu’il se sentait menacé par Benatia ? Oui, il l’a dit. Je n’ai pas compris pourquoi on donnait autant de place à son ressenti alors qu’on a des images qui sont des preuves formelles”.

Le doigt de Benatia était pointé vers la surface de réparation. Ce n’était pas un doigt menaçant ou accusateur. Il a voulu calmer la situation tout au long du match”, a ajouté Me Mathias Chichportich. “C’est profondément choquant et incompréhensible.
” Dans un communiqué, l’OM a annoncé son intention de faire appel de cette sanction, regrettant “une fois de plus l’incohérence et l’acharnement dont est victime son directeur du football.” L’affaire n’est donc pas close.