Enfant du club, Lucas Chevalier a été l’un des joueurs les plus émus après la victoire du LOSC contre Feyenoord (6-1), synonyme de top 8 et de qualification directe pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions.
Lucas, quelle soirée pour le LOSC…
Elle a tout et elle restera, d’une certaine manière, marquée dans l’histoire. Le LOSC n’atteint pas souvent les huitièmes de finale de la Ligue des Champions, surtout avec ce format où les huit premières places semblaient destinées aux meilleures équipes.

Nous avons montré que nous faisions partie des meilleurs. Avec les absents, les blessés, le fait d’être compétitif sur tous les fronts, c’est remarquable. Je pense que tout le monde s’est régalé avec ce format.
Au mois d’août, croyiez-vous à la possibilité de terminer dans le top 8 ?
En fait, au moment du tirage au sort, nous ne croyons pas au top 8. On pense à aller chercher les play-offs, on savait qu’on pouvait y arriver avec deux ou trois victoires. L’ambition est venue progressivement.

On se surprend aussi, on a un sursaut d’énergie à chaque fois. C’est un sentiment très agréable. Même quand ça peut paraître compliqué, on s’en sort.
Pouvez-vous décrire l’émotion au coup de sifflet final, sur le terrain, puis dans le vestiaire ?
Au coup de sifflet final, je ne sais pas exactement où nous en sommes. Évidemment, quand on le sait, c’est incroyable. Septième avec 16 points, un excellent goal average, avec le match nul que nous avons fait… Nous n’avions que de grosses équipes, le Feyenoord venait d’écraser le Bayern.

C’est une sensation incroyable de mettre le club en huitième de finale avec cette formule. Cela va affecter notre calendrier, cela nous enlève deux matches en février. Nous avons besoin de fraîcheur. On va arriver avec de l’énergie pour essayer de créer un nouvel exploit. Ensuite, dans le vestiaire, j’ai rarement vu ça. Peut-être qu’on se rendra compte plus tard de ce qu’on a fait.